Info sécurité

Notions techniques

Quelques notions technique...

  • Incendie
  • Electricité
  • Levage de charge
  • Sonorisation de spectacle
  • Eclairage de spectacle

Incendie

Lors d'un événement, l'origine du feu peut venir du décor ou du matériel utilisé c'est pourquoi la classification de réaction au feu de chaque matériau est importante.
Il existe plusieurs types de feu. Certains conseils peuvent être suivis afin d'éviter un incendie mais il faut s'assurer de la présence de moyens d'extinction.

Notions de base sur l'incendie

Quelques petits rappels


Les cigarettes
  • Il est interdit de fumer dans les lieux publics (Décret n°2006-1386 du 15 novembre 2006).

Feu sur scène intégré à une mise en scène
  • Tout programme comprenant l'emploi d'artifices ou de flammes doit faire l'objet d'un examen spécial de la commission de sécurité compétente
  • il ne peut être autorisé que si des mesures de sécurité appropriées aux risques sont prises (CCH L55).
  • Toute utilisation d'un feu sur scène (bougie, feu ouvert...) devra être signalée afin de prévoir les mesures de sécurité adaptées : plan de prévention (permis feu), agent de sécurité incendie, matériau de construction du décor respectant les normes...
  • Ces précisions doivent figurer sur la fiche technique du spectacle.
  • Seule l'utilisation de 50 bougies au plus ne nécessite pas l'examen de la commission de sécurité, mais les mesures de sécurité compensatoires à mettre en oeuvre restent les mêmes.

Les aménagements scéniques
  • L'espace scénique, quel qu'en soit le type, ne doit abriter que les décors du spectacle en cours.
  • Un dépôt de service peut être aménagé à proximité (CCH L50).
  • Les loges des comédiens et les foyers ne peuvent en aucun cas donner directement sur l'espace scénique (CCH L51).

L'accès pompiers
(CCH CO1 à 5, CTS5)
  • L'accès pompiers est indispensable.
  • Pour un lieu aménagé temporairement, cet espace doit être préservé par une interdiction de stationner à tout autre véhicule.
  • Le centre de secours doit être informé de son emplacement.
  • Celui-ci pourra être déterminé en concertation avec le chef de corps




Classement des feux



Il existe cinq types de feu : (Norme NBN EN2)

  • A : feu de solide (bois, papier, tissu...).
  • B : feu de liquide ou solide liquéfiable (essence, gasoil, plastiques et caoutchouc).
  • C : feu de gaz (butane, gaz de ville...).
  • D : feu de métaux (sodium, phosphore, magnésium...).
  • F : feux liés aux auxiliaires de cuisson (huiles et graisses végétales et animales) sur les appareils de cuisson.


Classement de réaction au feu des décors

La "réaction au feu" et la "résistance au feu" sont deux choses différentes :
  • La réaction au feu est la représentation d'un matériau en tant qu'aliment du feu (combustibilité, inflammabilité).
  • La résistance au feu est le temps durant lequel l'élément de construction joue son rôle de limitation de la propagation;


Classification française

  • En France, il existe un classement (Norme NF P. 92.507), composé de 5 catégories (M0 à M4), qui définit la réaction au feu des matériaux.
  • La combustibilité est la quantité de chaleur émise par combustion complète du matériau tandis que l'inflammabilité est la quantité de gaz inflammable émise par le matériau.


Classification européenne "Euroclasses"
Les "Euroclasses" sont un système de classement en cinq catégories d'exigence : A1, A2, B, C, D, E, F (NF EN 13501-1).
Les "Euroclasses tiennent compte aussi de :
  • L'opacité des fumées (quantité et vitesse) notée "s" pour "smoke" :
    - S1 : faible quantité/vitesse.
    - S2 : moyenne quantité/vitesse.
    - S3 : haute quantité/vitesse.
  • Les gouttelettes et débris enflammés notés "d" pour "droplets" :
    - d0 : aucun débris
    - d1 : aucun débris dont l'enflammement dure plus de 10 secondes
    - d2 : ni d0, ni d1



Espaces scéniques

Espace scénique isolable de la salle
  • Espace scénique dont le bloc-scène doit être séparable de la salle par un dispositif d'obturation de la baie de scène. (Rideau de fer par exemple).
  • Les décors doivent être réalisés en matériaux de catégorie M3 ou classés D-s3, d0.
Espace scénique intégré à la salle
  • Espace constitué par un volume unique contenant un ou des espaces modulables pour les spectateurs et pour les artistes.
  • Les décors doivent être en matériaux de catégorie M1 ou classés B-s2, d0.
  • Toutefois les décors en matériaux M2 ou classés C-s2, d0 ou en bois M3 ou classés D-s3, d0 sont admis si toutes les dispositions de l'article CCH L75 sont respectées.
Espace scénique adossé
  • Espace scénique non isolable fixe situé sur une des parois du bloc-salle.
  • Les décors doivent être en matériaux M1 ou classés B-s2, d0.
  • Toutefois les décors en matériaux M2 ou classés C-s2, d0 ou en bois classés M3 ou D-s2, d0 sont admis si toutes les dispositions de l'article CCH L79 sont respectées.
Aucune exigence de résistance pour les accessoires et les costumes.



Comment éviter un incendie


Les principaux conseils de base sont les suivants :

  • La scène, les réserves et les ateliers de maintenance doivent être maintenus propres et rangés.
  • Le système de détection automatique d'incendie doit être vérifié tous les ans, les extincteurs également.
  • Couper l'alimentation électrique des appareils non utilisés.
  • Signaler toute installation ou appareil électrique défectueux.
  • Ne pas intervenir sur une installation sans une parfaite connaissance de celle-ci.
  • Installer des systèmes d'alerte et d'extinction dans les lieux ne recevant pas habituellement du public.
  • Rajouter éventuellement des moyens d'extinction supplémentaires.
  • Exemple : près des gradateurs mobiles, il n'est pas superflu d'installer un extincteur CO2.


Les moyens d'extinction


La défense contre l'incendie se fait par des extincteurs à eau pulvérisée (un appareil par sortie) et des extincteurs appropriés aux risques (CO2, poudre...).

Selon les différents locaux, les dispositifs ou appareils de lutte contre l'incendie sont à prévoir de la manière suivante (CCH L35, 44, 48, 69, 85, CTS26, PA12) :

Extincteurs portatifs (NFS 61-901 à 61-915)
  • Extincteur à eau pulvérisée de 6 litres prés des sorties.
  • Extincteur CO2 près des appareils électriques (tableaux électriques, gradateurs, régies).
  • Extincteurs à poudre polyvalente pour les feux d'hydrocarbure ou de graisses ; attention, il provoque la destruction des appareils électroniques.

Positionnement des extincteurs :
(CCH MS39)
  • Au minimum 1 appareil pour 200m2 (2 minimum par établissement).
  • Toujours visibles
  • Fixés à une hauteur maxi de 1,20 m du sol.
  • Repérés par un panneau de signalisation.
  • Indiqués sur le plan de la salle.
En aucun cas, ils ne peuvent être supprimés ou déplacés sans autorisation de la commission de sécurité.

Pour éteindre un feu de gaz, il suffit d'en couper l'arrivée, Il est donc important de bien repérer la vanne de coupure. Mais il ne faut surtout jamais utiliser un extincteur pour éteindre ce type de feu.
En effet : l'extincteur éteindrait la flamme, mais le gaz continuerait à s'échapper en provoquant, par accumulation, un sérieux risque d'explosion.

RIA (robinet d'incendie armé)
  • La commission de sécurité peut en demander l'installation.
  • Obligatoire pour les espaces scéniques isolables dans la cage de scène) (CCH L69).

Réseau d'extinction automatique à eau (sprinklage)
  • Sur demande de la commission de sécurité pour les locaux à hauts risques d'incendie.

Déversoirs ou système d'extinction du type « déluge »
  • Obligatoire pour les espaces scéniques isolables. (CCH L69)



Les équipements d'alarme et systèmes de sécurité incendie


Les équipements d'alarme (EA)
(CCH MS 61 à 67)
Ils ont pour but de prévenir les occupants d'un bâtiment d'avoir à l'évacuer. Ces équipements sont conformes à la norme NF S 61-936 qui les classe en quatre types par ordre de sévérité décroissante :
  • Type 1 est utilisé lorsqu'il y a une détection automatique d'incendie.
  • Type 2a ou 2b permet de gérer une alarme restreinte si celle-ci est autorisée (temporisation). Un EA de type 2b ne permet de gérer qu'une seule ZA (zone de diffusion d'alarme).
  • Type 3 : ils sont alimentés par l'installation électrique normale de l'établissement. Ils sont constitués de blocs autonomes d'alarme sonore de type MA, associés à un dispositif de mise à l'arrêt.
  • Type 4 : ce sont des dispositifs autonomes de diffusion sonore. Exemples : cloches, sifflets, trompes ou blocs autonomes d'alarme sonore (BAAS).

Les systèmes de sécurité incendie (SSI)
(CCH MS53 à 60)
  • Ils sont conformes à la norme NF S 61-931 et sont répartis en cinq catégories par ordre de complexité décroissante : A, B, C, D et E.
  • SSI (système de sécurité incendie) = SDI (Système de Détection Incendie) + SMSI (Système de Mise en Sécurité Incendie)
  • Dans le cas d'un ERP équipé d'une sonorisation (ou avec SSI de catégorie A), un message préenregistré contenant l'ordre d'évacuation sera diffusé.
  • La diffusion de ce message d'évacuation implique la coupure automatique de la sonorisation du spectacle, l'arrêt du programme en cours et l'allumage de la salle.



Alerte donnée en direction des pompiers

(CCH L17, CTS29, PA14)
Dans le cas d'un ERP, l'alerte des pompiers se fait par téléphone urbain.
  • L'alerte doit être donnée immédiatement, dès le départ du feu. Il est toujours préférable que les pompiers se déplacent pour une petite intervention avec des moyens techniques adaptés, plutôt que d'être face à un sinistre qui a eu le temps de se développer, ce qui nécessitera des moyens plus importants.
  • Savoir réagir rapidement, ne pas être dépassé par la situation, savoir alerter les pompiers correctement, organiser l'évacuation du public : telles sont les priorités de l'organisateur de spectacles, sérieux et responsable.
  • Ne pas utiliser de poste téléphonique déporté sans fil : en cas de coupure de courant, il ne serait plus alimenté.
  • De même, ne pas compter sur le téléphone portable : vous pouvez être à la merci d'une défaillance de batterie ou vous trouver en limite de zone.



Les agents et équipes de sécurité


Selon le type et la catégorie de l'ERP, le service de sécurité incendie est assuré (CCH MS45, 46, 48 et 49) :

  • soit par des personnes désignées par le chef d'établissement et entraînées à la manoeuvre des moyens de secours contre l'incendie et à l'évacuation du public,
  • soit par des pompiers,
  • soit par des agents de sécurité incendie, titulaires d'une qualification professionnelle :
  • SSIAP - Service de Sécurité Incendie et d'Assistance à Personnes :
    SSIAP1 : Agent de sécurité incendie,
    SSIAP2 : Chef d'équipe de sécurité incendie,
    SSIAP3 : Chef de service de sécurité incendie.

Electricité

L'un des principaux dangers sur un évènement est l'électricité. Une mauvaise connaissance des circuits électriques peut mettre en péril la sécurité des techniciens et du public.

Notions et danger de l'électricité

Quelques notions d'électricité

Le courant électrique est produit et distribué en THT (très haute tension), puis transformé en HT (haute tension) et distribué en BT (basse tension) pour le type de courant qui nous intéresse.
Les grandeurs électriques
La tension en Volt (V)
C'est la tension délivrée sur le réseau (notée U).
  • indiquée sur le tableau électrique
  • peut se mesurer avec un voltmètre
La tension nominale délivrée par le distributeur est :
  • En monophasé, entre la phase et le neutre, de 230 V.
  • En triphasé, entre deux phases, de 400 V.
Confondre une phase et un neutre constitue un risque réel et grave pour les personnes et le matériel.

Les différents domaines de tension (en alternatif) :

L'intensité en Ampère (A)
C'est l'unité de mesure du courant électrique (notée I).
  • L'intensité du courant électrique est la quantité d'électricité qui passe dans un circuit pendant un temps donné.
  • Elle est déterminée par la tension et par la résistance (ou impédance) des appareils électriques du circuit
    (lampes, moteurs ...).
La puissance en Watt (W) - Puissance Active
C'est la puissance consommée par un appareil électrique (notée P).
  • Elle est indiquée sur l'appareil ou sur la notice.
La résistance en Ohms (Ω)
C'est la difficulté, plus ou moins importante, que rencontre le courant électrique à circuler à travers des conducteurs
(notée R).
  • La résistance varie en fonction du type de matière (cuivre, laiton, aluminium, corps humide ou sec, etc.), de la longueur du conducteur et de sa section.
Les relations entre ces différentes unités : la loi d'Ohm
  • U = RI TENSION = RESISTANCE x INTENSITE (pour une charge purement résistive)
  • P = UI PUISSANCE = TENSION x INTENSITE (pour une installation monophasée)




Les dangers du courant électrique



Au delà d'une intensité de 10 mA (appelée seuil de non-lâcher), deux cas de figure peuvent se présenter :

  • L'électrisation : pas mortelle mais peut entraîner des effets secondaires, telles des chutes, brulures...
  • L'électrocution qui elle, est mortelle (fibrillation cardiaque).
Quelques indications :
  • Un câble dont la section n'est pas adaptée au courant qui va le traverser va surchauffer et risque donc de brûler.
  • Une protection thermique mal calculée risque soit de déclencher intempestivement, soit, au contraire, de ne pas réagir et de mettre en danger le câble et les appareils qui y sont reliés.
  • Un mauvais contact (serrage de bornes) va provoquer un échauffement, ce qui est une cause d'incendie.
  • Un écrasement ou un arrachage de câble peut avoir des conséquences graves.
Sécurité
  • Toujours effectuer les travaux de branchement après avoir mis l'installation hors tension et vérifier l'absence de tension.
  • Il est indispensable d'être équipé d'un outillage et de vêtements appropriés (gants, lunettes...).




La section des câbles



La section des conducteurs est fonction de :

  • L'intensité d'utilisation,
  • sa longueur,
  • du type de conducteur (aluminium, cuivre).
Dans les installations mobiles, pour les câbles de grandes longueurs, il convient d'utiliser des sections plus importantes :




La mise à la terre ou liaison équipotentielle



  • élément important d'une installation électrique
  • assure la liaison entre la masse du sol naturel par les conducteurs de protection (vert-jaune) et les carcasses des appareils métalliques fonctionnant à l'électricité
  • permet d'écouler les courants de fuites et le fonctionnement des dispositifs de protection différentielle.
La mise à la terre
  • obligatoire pour toutes les parties conductrices accessibles d'un appareil.
Certains appareils qui ont un symbole avec un double carré (double isolement - classe II) sur leur plaque signalétique ne doivent pas être reliés à la terre.

La liaison équipotentielle
  • Une liaison équipotentielle est obligatoire.
  • Toutes les parties conductrices qui peuvent être touchées simultanément doivent être reliées entre elles et reliées à la terre (scènes, gradins, tours régies, ponts, ...).
  • Si la terre n'existe pas, il faut demander sa création à un électricien qualifié.
  • toujours être continue depuis son piquet jusqu'au récepteur final : "continuité de terre"
  • permettra aux appareils de protection (disjoncteur ou interrupteur différentiel installés en amont) de réagir en cas de danger
  • La résistance de la prise de terre (des masses) devra être la plus faible possible, adaptée à la sensibilité du dispositif différentiel de l'installation.




La fonction d'un disjoncteur



Un tableau électrique simple est constitué d'éléments aptes à sécuriser le matériel branché ainsi que les utilisateurs (l'élément obligatoire et essentiel étant la mise à la terre).

Le disjoncteur différentiel de branchement
C'est le premier élément situé après le branchement général.
Il remplit trois fonctions :
  • déclencheur thermique, il assure une coupure lorsque l'installation est trop chargée (coupure lente),
  • déclencheur magnétique, il coupe en cas de court-circuit (déclenchement immédiat),
  • déclencheur différentiel, il déclenche lors d'un défaut de masse (défaut d'isolement).
L'interrupteur différentiel
  • Sa vocation est la protection de la personne.
  • Calibré à 30 mA, il interrompt l'arrivée électrique rapidement
  • Agit comme un compteur : si la quantité d'électricité provenant de la phase est différente de celle revenant au neutre, il détermine qu'il y a fuite de courant. Cette fuite s'effectue par la terre. Si elle atteint 15 à 30 mA, le circuit est coupé par le différentiel.
  • En revanche, cet interrupteur n'a pas la possibilité de réagir face à un court-circuit ou une surcharge.
Les fusibles et le disjoncteur magnétothermique
  • Leur vocation est la protection du matériel.
  • Ils permettent d'isoler un circuit du reste de l'installation et la protègent contre les surcharges et les courts-circuits.
Sécurité
  • Les fusibles marqués "AM" ou "AD" sont uniquement prévus pour protéger respectivement, les moteurs ou les disjoncteurs.


Sélectivité différentiel

  • Les protections d'une installation doivent respecter un principe de sélectivité.
  • En cas de défaut, seule la protection la plus proche en amont de ce défaut doit déclencher.
  • Cette sélectivité s'obtient par le choix et le réglage des dispositifs de déclenchements différentiels, thermiques, magnétiques et temporels (choix de calibre, de sensibilité et vitesse de déclenchement).




Le branchement électrique de puissance



Deux principaux cas se présentent :

  • La salle est équipée d'un branchement spécial "spectacles" : l'intensité et l'emplacement sont précisés sur la fiche technique de la salle.
  • Le spectacle a lieu en extérieur ou bien la salle est sous-équipée :
    - prendre contact avec le fournisseur d'électricité (service des branchements provisoires) afin de déterminer l'emplacement du branchement
    - faire appel à une entreprise pour la pose d'une armoire électrique conforme à la norme NFC 15-100.

Pour un branchement tétra polaire (3 phases, un neutre et la terre), sur le tableau électrique, l'arrivée est constituée de 5 conducteurs, repérés par des couleurs :
  • Vert-jaune : couleur réservée à la terre (conducteur de protection). C'est un élément indispensable et obligatoire pour la sécurité : en effet, toute fuite de courant sera, à travers lui, évacuée vers la terre au lieu d'électriser une personne.
  • Bleu : couleur réservée au neutre.
  • Noir, brun, rouge ... : couleurs des phases. Ce sont les véritables arrivées du courant électrique.
Les branchements des conducteurs électriques s'effectuent dans cet ordre :
1 : terre > 2 : neutre > 3 : phase > 4 : phase > 5 : phase.

La déconnexion des conducteurs électriques s'effectue dans l'ordre inverse des branchements :
1 : phase > 2 : phase > 3 : phase > 4 : neutre > 5 : terre.
Face au tableau électrique, dans chaque appareillage de protection, le neutre est toujours situé à gauche et repéré.
Pour autant, il est indispensable de le repérer avec un voltmètre avant tout branchement.
Bien respecter les couleurs lors des branchements.
Prévoir :
  • Des passages de câbles au sol
  • Des gaines de protection pour les câbles en contact possible avec le public,
  • Des traversées de rue tenant compte de la hauteur des camions et autocars à étage, généralement utilisés en tournée,
  • Les câbles sur touret doivent être entièrement déroulés avant leur mise sous tension.




Le contrôle



  • installations provisoires : contrôle de la part d'un organisme de contrôle agréé
  • installations permanentes : contrôlées obligatoirement chaque année
Points importants
  • Toutes les prises de courant accessibles à l'utilisateur : protégées par un dispositif de protection différentielle, calibrée à 30 mA (milliampères notée aussi 0,03 A).
  • Les armoires électriques :
    - fabriquées dans un matériau non-propagateur de l'incendie.
    - munies d'un dispositif d'arrêt d'urgence dit "coup de poing"(inaccessible au public, mais accessible aux travailleurs)
  • Le câblage utilisé doit être de catégorie "C2". (CCH EL10 - type HO7 RNF, norme NFC 32-070)
  • Les prises multiples sont interdites.
  • Les socles mobiles comme les boîtiers caoutchouc sont préconisés, car ils sont utilisables en extérieur. (CCH EL11)
  • Les guirlandes électriques doivent répondre aux normes NFC 71-020.
    - Tout contact avec une douille vide doit être impossible.
    - Les "douilles voleuses" sont interdites.
  • Dans tout établissement de 1ère ou 2e catégorie, la présence physique d'un électricien qualifié et habilité est requise pendant la présence du public.
  • Un schéma électrique, aux normes en vigueur, doit être disposé à demeure dans toutes les armoires électriques.
  • Les circuits et matériels qui composent l'armoire électrique doivent être repérés durablement.

Sécurité
  • Pour rendre l'installation électrique claire dans une structure provisoire, étiqueter tous les départs, disjoncteurs, etc., comme pour une installation fixe.




La consignation d'une installation



  • Dans le cas où l'élément de coupure sera situé à un endroit différent de celui où ont lieu les branchements, et dans un local non protégé et accessible à de nombreuses personnes, une procédure de consignation avec des dispositifs de condamnation (cadenas + plaque d'identification) est à mettre en oeuvre par du personnel habilité. (UTE C 18-510)
  • Autre règle de prudence : le technicien qui coupe l'installation sera le seul habilité à la réalimenter.




Les degrés de protection



Les degrés de protection sont mentionnés sur les appareils et matériels par la signalétique "IP", suivis de deux chiffres et, éventuellement, par un degré IK.

Le choix des matériels devra se faire en fonction
  • des influences externes
  • des locaux,
  • de leur emplacement,
  • de leur utilisation et de leur exposition.
Le code IP
  • défini par la norme NF EN 60-529
  • caractérisé par 2 chiffres relatifs à certaines influences externes :
    - 1er chiffre : (de 0 à 6) protection contre les corps solides.
    - 2e chiffre : (de 0 à 8) protection contre les liquides.
Le code IK
  • défini par la norme NF EN 50-102
  • caractérisé par un groupe de chiffres (de 00 à 10) relatif à la protection contre les chocs mécaniques et en option d'un groupe de lettres définissant la protection des personnes et la réaction du matériel à certains tests.
Exemples : dans ces différents lieux d'utilisation, les indices de protection doivent êtres au minimum:
  • Type L : dans une salle de spectacle, dans la cage de scène : IP20 IK08
  • Type PA : dans une installation en Plein Air : IP23 IK08
  • Type CTS : dans un chapiteau : IP44 IK08

Levage de charges

Qu'il soit mécanisé ou manuel, le levage suit des règles. Le technicien doit avoir la bonne posture lorsqu'il lève une charge et doit savoir utiliser les moyens de levage mécanisés à sa disposition.

Les règles du levage de charge

Moyens de levage

Les moyens de levage et d'accrochage dans un lieu équipé
  • Contrôlés annuellement ou semestriellement suivant leur utilisation. (CCH L 57)
Les moyens d'accrochages fixes
  • Systèmes d'accrochage qui se trouvent dans les lieux de spectacle équipés en fixe
  • Se compose d'une perche mobile et de son système de manoeuvre, manuel ou électrique
Le gril fixe
  • Réseau de tubes métalliques fixés au plafond de la salle
  • Permet tous types d'accrochages
  • Hauteur fixe
Equipement manuel
  • Perche pouvant se manoeuvrer en coulisses par l'intermédiaire de guindes et de poulies
  • Permet d'équiper du matériel au sol et de le placer à la hauteur désirée
  • Utilisant la force humaine directe, ne permet que l'accrochage d'éléments légers
Equipement contrebalancé
  • Permet de soulever des charges plus importantes en équilibrant le poids du matériel par une charge mobile.
  • Toute mauvaise manipulation peut être dangereuse pour le personnel présent sur le plateau, pour l'utilisateur et pour le matériel.
Equipement à treuil manuel
  • Systèmes d'entraînement actionnés par une manivelle et équipés d'un cliquet inversable
  • Démultiplient la force mais nécessitent un temps de manoeuvre très important, impliquant un surcroît de fatigue pour l'utilisateur




Les moyens de levage et d'accrochage ponctuels dans un lieu non équipé


Les échafaudages multidirectionnels (EMD)

  • composés de pièces en acier galvanisé : montants, moises, diagonales de diamètre 49 mm, échelles et planchers;
  • doivent répondre à la norme NF HD 1000.
Les EMD peuvent être utilisés en extérieur et intérieur pour :
  • Réaliser des gradins particuliers.
  • Construire des fermes de praticables.
  • Réaliser des tours d'éclairage et de support son.
  • Surélever les régies.
  • Servir de support pour décors ou écrans de projection.
Conseils :
  • Veillez à la résistance du sol, surtout en extérieur.
  • N'entravez pas les dégagements.
  • N'ôtez jamais d'élément dont l'absence fragiliserait la structure.
  • Réalisez au préalable un cahier des charges permettant à une entreprise spécialisée de s'adapter à vos besoins.
  • Tout type de structure doit être électriquement mis à la terre.
  • N'utilisez jamais d'échafaudages de peintre ou de service : le diamètre du tube nécessaire à l'accrochage des projecteurs ne correspond pas aux colliers utilisés dans la profession. De plus, les mains courantes de ces produits n'ont pas la résistance nécessaire à cette utilisation.
  • Ne jamais mélanger dans la même installation plusieurs marques ou types d'éléments.
Le cahier des charges pour un EMD :
  • Usage intérieur ou extérieur.
  • Dimensions souhaitées.
  • Type d'utilisation.
En extérieur, il faut tenir compte de la NV65, en sachant que :
  • Une tour non équipée en matériel divers, face au vent, réagit comme un mur plein correspondant à 20 % de la surface de la façade de cette tour ;
  • Une tour équipée en matériel divers, face au vent, réagit comme un mur plein, correspondant à 40 % de la surface de la façade de cette tour ;
  • Une tour habillée d'une toile dont les trous sont inférieurs à 4 cm, face au vent, réagit comme un mur plein, correspondant à 100 % de la surface de la façade de cette tour.
Les poutres métalliques
  • Les poutres métalliques sont des éléments de section triangulaire ou carrée.
  • Elles s'assemblent de manière à former des grils complets, permettant tout type d'accroche.
  • Ces structures reposent sur des pieds ou peuvent être accrochées à une charpente par des moteurs à chaîne.




Manutention


Les manutentions de matériels sont manuelles ou mécanisées.

On privilégie en priorité les moyens mécaniques adéquats afin de limiter le portage manuel.

  • Charge maximale de portage : (Art. R4541-9 du Code du Travail)


Pour un homme de plus de 18 ans

  • 35 kg
  • 55 kg (reconnu apte par le médecin du travail)
Pour une femme
  • 25 kg
  • à l'aide d'une brouette : 40 kg (brouette comprise).




Interventions mécanisées


L'utilisation de ces moyens permet au machiniste d'agir avec plus de facilité et d'économie de mise en oeuvre.

Les moyens les plus régulièrement utilisés sont :
  • La rampe de déchargement : très utile pour un déchargement de flight case, elle évite les étapes transitoires du hayon de camion et permet un gain en efficacité.
  • La planche à roulettes : l'élément de transport à ne jamais perdre de vue, tant son utilisation permet d'éviter les fatigues lombaires et musculaires pour tous déplacements de charges (par exemple une garniture de pains, des cantines, des enceintes...).
  • Le chariot élévateur : la conduite de cet engin est limitée au personnel titulaire d'une autorisation écrite délivrée par un responsable représentant la structure d'accueil. Il doit en outre avoir passé avec succès un examen de type CACES (Certificat d'Aptitude à la Conduite d'Engins en Sécurité, d'une validité de 5 ans). Ce type d'engin est particulièrement
    - utile en cas d'absence de rampe d'accès ou de hayon élévateur à l'arrière d'un camion.
    - Le conducteur veille à l'adéquation du chariot avec la charge à lever et à transporter.
    - Lors du transport, il doit être vigilant à la stabilité de la charge et tenir compte des personnels évoluant dans son périmètre de manoeuvre.
    - Pour un conducteur d'une entreprise extérieure ou d'une compagnie accueillie, l'autorisation de conduite est délivrée par le chef de l'entreprise extérieure, après avoir informé son salarié sur les risques et les instructions à respecter sur le site d'utilisation.
    - Il convient de vérifier que la formation du conducteur est adaptée à la conduite de l'engin considéré.


Sécurité

Le chariot élévateur est rigoureusement interdit au transport et à l'élévation de personnel.
  • Le trans-panneau : permet le transport de panneaux, de châssis, de fermes de grands gabarits.
    Il faut veiller à poser la charge avec un angle (ou pied) suffisant, sur la semelle du chariot, sous peine de la voir chuter au premier obstacle rencontré.
  • Le transpalette : communément appelé "tir pal", il permet le roulage de charges posées sur palettes.
    Une norme européenne de palettes existe sous la dénomination "Euro palette".
    Ses dimensions sont de 80 cm x 120 cm et son poids de 25 kg.
    Elles supportent des charges statiques de 4 000 kg et dynamiques de 1 000 kg à 1 500 kg.
    Elles sont reconnaissables par les sigles EUR ou EPAL apposés sur leurs montants.
    Les palettes sigles EUR ou EPAL sont l'objet de rotations, le transporteur récupère une palette vide pour une palette livrée.
    À l'arrêt éviter de laisser longtemps le transpalette en position haute.
  • Le flight case : Caisse de rangement souvent équipée de roulettes et de poignées de préhension, le flight case présente pour avantages :
    - de pouvoir accueillir tous types de contenus (moteurs, câblages, costumes, accessoires, instruments de musique...),
    - d'offrir un confort de manutention,
    - de sécuriser les matériels fragiles, par un tapissage de garniture intérieure en mousse, les protégeant des chocs,
    - de faciliter le rangement dans la remorque (ou caisse) du camion.




Levage de charge


  • toujours rechercher son équilibre avant levage par le bon positionnement des pieds au plus près de la charge et si possible placer le centre de gravité du corps au dessus de celle-ci,
  • ne pas trop écarter ni trop serrer les pieds, les garder dans la largeur du bassin. Afin de pallier un déséquilibre au moment du levage, décaler un pied par rapport à l'autre,
  • travailler les bras "en position d'élingues" (tendus), sans chercher à soulever la charge. Le levage s'effectue en sollicitant au maximum les muscles des jambes,
  • éviter de s'asseoir sur les talons, le trajet à parcourir pour se relever serait plus long et inutile,
  • éviter les torsions de la colonne vertébrale en se relevant : on lève d'abord et on pivote ensuite.




Transport de charges


  • La synchronisation des mouvements de levage et de déplacements à deux machinistes est la règle d'or pour éviter les chutes de charge ou les accidents corporels.
  • Les châssis lourds ou de grandes longueurs se portent idéalement "à l'allemande" : un bras porteur en élingue, l'autre bras à 90° de l'autre, poussant la charge et maintenant son équilibre.
  • Le deuxième machiniste devant agir en miroir, les bras en travail du même côté que son collègue. La préhension du châssis peut être facilitée par la présence d'une paume porteuse sur celui-ci.


Sécurité

  • Pour une manutention à deux machinistes dans un escalier ou un gradin et afin de répartir la charge et de partager les efforts, la personne la plus grande se place toujours en position la plus basse.

Les réglementations de la sonorisation d'un spectacle

La sécurité dans l'installation des équipements sonores


  • protection différentielle à 30 milliampères obligatoire pour la protection des personnes contre le risque d'électrocution.

Systèmes de sonorisation accrochés
Les enceintes à suspendre devront comporter un ou plusieurs points d'ancrage adaptés.
Chaque enceinte devra
  • être liée à la structure porteuse ou à 2 structures distinctes,
  • par 2 systèmes différents. (l'un sert à supporter la charge, l'autre sert de sécurité)
  • La résistance des chaînes, élingues, manilles, maillons rapides doit être certifiée par le fabriquant et ces éléments devront être vérifiés tous les ans.
  • La structure porteuse devra être capable de supporter la charge.
Enceintes sur pieds
  • Attention à la charge admissible par le pied donnée par le constructeur.
  • Les HP devront présenter un logement permettant d'y introduire le pied - pas de bricolage hasardeux !
  • Lorsque les pieds se trouvent à proximité du public, ils devront faire l'objet d'une signalétique au sol et sur les pieds, et éventuellement un barriérage pour en empêcher l'accès.
  • Si possible, ces enceintes devront être assurées par une élingue ou une chaîne fixée à un point situé au-dessus du HP.

Passage de câbles
  • Il faut éviter de placer des câbles sur le parcours du public. Lorsqu'il n'est pas possible de l'éviter, on veillera à recouvrir les câbles par un passage de câbles (tapis, moquette) et ruban adhésif (gaffer).




Législation


Protéger les personnes contre un niveau excessif de décibels pour la protection des risques d'altération du système auditif :

Niveau de pression acoustique maximal dans les salles recevant du public à tout point accessible du public
  • 105 dB(A) en niveau moyen
  • 120 dB (linéaire) en crête
Protéger le voisinage des sources provoquant une nuisance sonore.
  • l'émergence maximale tolérée (quantité de bruits qui traversent) est limitée à quelques décibels : de 3 à 5 dB, selon la durée et les horaires.
  • obligation de faire effectuer des mesures acoustiques et d'installer un limiteur pour ne pas dépasser les niveaux autorisés.
Valeurs limites de l'émergence :
  • 5dB(A) en période diurne (7h-22h)
  • 3dB(A) en période nocturne (22h-7h)
Ajout d'un terme correctif en dB(A) en fonction de la durée cumulée d'apparition du bruit :



Echelle sonore




Mesures de prévention


80dB(A) ou 135dB(C) en niveau de crête, sans protection
  • Mise à disposition des protecteurs auditifs individuels
  • Examen audiométrique préventif (si un risque est relevé lors du mesurage)
  • Informations et formations adaptées

85dB(A) ou 137dB(C) en niveau de crête, sans protection

  • Mise en place d'un programme de mesures techniques ou d'organisation du travail visant à réduire l'exposition au bruit
  • Signalisation appropriée du lieu
  • Protecteurs auditifs individuels utilisés
  • Surveillance médicale renforcée

87dB(A) ou 140dB(C) en niveau de crête, avec protection
  • Valeurs limite d'exposition

Informations sur le montage de matériel d'éclairage

Montage

Les principales étapes du montage :
  • Demander au chef machiniste de faire charger la porteuse.
  • Signaler le poids total des appareils et du câblage.
  • Accrocher les projecteurs avec les colliers du même côté (les techniciens travaillent tous du même côté de la porteuse.)
  • Aucune élingue ne passe sur un câble d'alimentation ou un prolongateur : manipulation dès que le projecteur est accroché sur la porteuse.
  • Veiller à bien équiper (sauf pour les lampes crayons) les projecteurs douille droite (l'alimentation vers le bas en général) et en aucun cas la lampe à l'envers car elle se casse rapidement.
  • Laisser assez de mou sur le câble pour pouvoir régler les appareils en toute tranquillité
  • Ouvrir les couteaux des découpes. Il sera ainsi possible de vérifier si l'appareil fonctionne.
  • Câbler : on part d'un bout de la porteuse pour finir par un toron de câbles de l'autre côté (côté de branchement) ou on ramène une multipaire au milieu de cette dernière.
  • Tous les prolongateurs sont tirés jusqu'au boîtier du multipaire ou à son fouet.
  • Les triplettes blanches domestiques 10 / 16 A sont interdites pour un montage lumière.
  • Tester systématiquement les projecteurs avant d'appuyer les porteuses (un prolongateur ou une ligne de la multipaire peut être défectueuse ou un faux contact peut exister (lampe qui se déboîte au moment de l'accroche...)
  • Équiper les filtres, gobos, couteaux, iris, quand la porteuse est encore au sol. Le gain de temps est considérable si les projecteurs sont complètement équipés avant le réglage.
  • Patcher et tester entièrement les circuits.
  • Repérer au ruban adhésif les numéros des lignes branchées sur les gradateurs.


Quelques règles élémentaires de sécurité :

  • Protéger l'installation électrique par un disjoncteur différentiel.
  • Veiller à la section de câbles d'alimentation en fonction de la puissance à véhiculer.
  • Tester toujours l'installation avant de la mettre sous tension.
  • Ne jamais débrancher les prises en tirant sur les câbles.
  • Ne jamais effectuer de branchement sous tension.
  • Lester les pieds de projecteurs si nécessaire et les signaliser avec du gaffeur blanc.
  • Ne jamais enlever les stabilisateurs des outils de travail en hauteur (nacelle).
  • Ne jamais travailler seul sur un plateau, notamment en hauteur.
  • Veiller à rendre inaccessible au public l'installation électrique (projecteurs /gradateurs)
  • Ne jamais encombrer les issues de secours.
  • Ne jamais faire rouler des caisses sur les câbles (et notamment la data).
  • Rouler les câbles d'alimentation ou les prolongateurs en formant de grands 8 pour éviter l'effet "bobine".
  • Travailler systématiquement avec des gants.


Montage de projecteurs

Quelques règles à respecter :
  • Laisser du mou sur le câble d'alimentation pour faciliter les réglages
  • Placer les crochets d'un même côté
  • Elinguer chaque projecteur
  • Maintenir les alimentations à l'aide d'un calamar (collier en caoutchouc)


Remarques de montage :

  • Inutile de serrer trop fort les colliers des projecteurs.
  • Ne pas faire de noeud dans les câbles mais faire une boucle avec les deux prolongateurs attachés par un calamar.
  • Les gobos se mettent à l'envers dans leurs portes gobos.
  • Faciliter la communication pendant l'élaboration du patch en prévoyant un système de communication type talkie-walkie.



Réglages


Les réglages se font idéalement dans le noir et le calme.

  • Un technicien reste au jeu d'orgues s'il n'y a pas de télécommande pour envoyer les circuits.
  • Le réglage des appareils se fait sous les directives du régisseur lumière de tournée.
  • Lors d'un service de réglages, ne jamais faire le noir total sur le plateau.
  • Allumer un circuit qui fait office de petite lumière de service le temps de déplacer la nacelle avant d'allumer le projecteur à régler.
  • Le projecteur à régler est allumé que lorsque le technicien est à proximité immédiate.
  • Le technicien qui règle les appareils porte impérativement des gants pour éviter de se brûler.
  • Si les réglages se font à la nacelle, il ne faut en aucun cas déplacer la nacelle avec le technicien en hauteur.
  • Une lampe casse : débrancher l'alimentation du projecteur afin de se mettre en sécurité. Attention : mettre le circuit à 0% n'est pas suffisant pour travailler en sécurité.



Démontage


Le démontage tout comme le montage répond à un ordre pratique des opérations :

  • Couper les circuits au jeu d'orgues
  • Couper la puissance électrique aux gradateurs
  • Éteindre le jeu d'orgues
  • Débrancher les lignes aux sorties des gradateurs
  • Renvoyer les multipaires et prolongateurs au plateau.
  • Charger les porteuses à hauteur utile pour enlever les filtres et accessoires (env. 1,80 m)
  • Charger la porteuse à hauteur utile pour déséquiper le câblage (env. 1,20 m)
  • Dévisser tous les crochets
  • Vérifier auprès du cintrier s'il a enlevé sa charge (dans le cadre d'une porteuse contre-balancée)
  • Défaire les élingues de sécurité et enlever les projecteurs
  • Ranger le câble d'alimentation sous la poignée du projecteur
  • Veiller à bien retirer tout le scotch des appareils (le scotch aluminium est très pratique pour faire une coupe de faisceaux à la demande)
  • Rentrer les couteaux des découpes
  • Stocker les projecteurs
  • Ranger les accessoires et les filtres

Lors du démontage :
  • l'élingue de sécurité est dépendante du projecteur
  • la lyre est droite
  • le câble d'alimentation est rangé sous la poignée et non autour de la lyre
  • les découpes : rentrer les couteaux

Info sécurité

Les informations et documents contenus dans ce site sont donnés à titres d'exemples et sont susceptibles d'évoluer en fonction de la réglementation.

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